Ce qui explique que la femme est un manager plus efficace que l’homme

Elle communique mieux

La femme écoute mieux que l’homme, la compétence la plus déterminante dans le management des collaborateurs et la relation rentable avec les clients. La femme serait plus orientée vers le dialogue tandis que l’homme pencherait plus vers la prise de décision. Il communique plus à travers l’activité qu’au cours de conversations. L’écoute est une compétence importante car les collaborateurs veulent un manager qui prête attention à leurs idées et points de vue, quant aux clients ils sont sensibles à l’empathie manifestée à l’égard de leurs problèmes. Être un excellent communicant génère une relation forte fondée sur la confiance essentielle pour se transformer en fidélité.Elle construit mieux le consensus et n’a pas besoin comme l’homme de se montrer directive avec son entourage dans ce qu’il faut faire. Dans le monde connecté d’Internet, le manager qui sait construire une relation de coopération réussit mieux que celui qui donne des ordres. C’est une compétence importante, et de plus en plus le dirigeant masculin à l’approche autoritaire est remplacé par celui qui inspire une relation de collaboration et pratique la connexion sous toutes ses formes. Le plus efficace exerce son influence à partir d’un consensus plutôt que d’une autorité imposée.

Elle respecte plus une éthique des affaires

Elle manage de façon plus efficace car elle reconnait et considère les droits des autres, et veut respecter une forme d’équité qu’elle applique de façon non arbitraire.C’est aussi une compétence importante dans une petite entreprise qui est un champ de mines pour des choix éthiques. Poussé à l’extrême, trop d’entrepreneurs dans leurs décisions courent des risques avec les règles et les normes à respecter. La femme appliquerait plus souvent une sorte de code moral fort qui l’aide quand elle est confrontée à des défis qui pourraient la pousser hors de la loi et de la norme.Elle fait preuve de plus de patience

Elle est beaucoup plus résolue à attendre un résultat ou un changement de comportement chez un collaborateur, moins susceptible de se résoudre à une conclusion immédiate ou à prendre une décision rapide ou des mesures prématurées. C’est encore un atout important dans la plupart des petites entreprises, dans lesquelles le succès peut prendre souvent plusieurs années.Le manager gagnant est celui qui fait preuve de patience, décide de mesures qui se traduisent par des petits pas immédiats orientés vers un objectif précis plus lointain.Elle suscite la passion dans le travail

La femme se montrerait plus astucieuse dans la manière de stimuler la passion de ses collaborateurs. C’est encore une qualité essentielle en matière de management des hommes dans la mesure où la passion anime, motive et fidélise. Cette capacité à entraîner une équipe à se passionner pour un produit, un service ou une entreprise devient de plus en plus cruciale dans un monde où les médias sociaux permettent aux consommateurs de vérifier les commentaires en ligne avant d’acheter, une communauté farouchement fidèle dotera ainsi une entreprise d’une stratégie marketing forte.

Un portrait tout théorique : la femme serait plus entreprenante, plus intègre et plus douée pour créer la cohésion d’une équipe, avec un point très fort, la prise d’initiative, plus reconnue comme une compétence masculine. Quand on ajoute qu’elle serait plus honnête, on peut se demander si cela ne correspond pas à un stéréotype répandu qui lui prête aussi une meilleure attention aux autres, ou encore une intégrité plus grande, laissant la supériorité aux hommes sur l’habilité à développer un point de vue stratégique pour l’entreprise.Certains ont beau jeu d’avancer que rien ne prouve scientifiquement que la femme manage différemment de l’homme, et que l’expérience de la vie, et pas le sexe, forge le caractère d’un manager. Dans tous les cas, ces conclusions en faveur des femmes démontrent qu’elles sont ainsi perçues par l’échantillon de 7280 managers dont 64% d’hommes et 36% de femmes, retenu pour l’étude menée par Jack Zenger et Joseph Folkman.