Entretien de recrutement : comment répondre aux questions pièges
Recruteurs et employeurs posent souvent des questions sur votre comportement dans vos expériences passées. Si certaines demeurent classiques dans leur formulation, les réponses restent toujours délicates. Comme vous ne pouvez pas toutes les prévoir, vous pouvez vous préparer en vous familiarisant avec les thèmes les plus probables. Entretien : comment répondre aux questions pièges du recruteur.
Parlez-moi de votre plus grande faiblesse
La réponse à ce type de question n’est jamais aisée, personne n’est parfait, il y a toujours certains aspects de votre comportement que vous pouvez améliorer. Pourtant, il est prudent de fournir des informations qui ne pénalisent pas votre candidature.
C’est certainement un piège, le meilleur moyen de vous en sortir, c’est de parler de vous avec sincérité, de faire passer le message que vous en êtes conscient de cette faiblesse, sur laquelle vous travaillez pour vous améliorer ou en minimiser les conséquences.
Lecture connexe Et si vous transformiez vos faiblesses en forces
Comment gérez-vous votre stress?
Le recruteur veut savoir si vous savez gérer plusieurs priorités et projets en même temps.
a meilleure réponse consiste à reconnaître le stress comme partie intégrante de la vie et à expliquer qu’à la lumière des situations tendues que vous avez déjà traversées, vous vous sentez prêt à le gérer de manière équilibrée.
Lecture connexe Comment tuer votre stress en 51 coups de grâce
Quelle mauvaise décision avez-vous prise?
L’interviewer s’intéresse moins à la teneur de la décision qu’à votre façon de gérer la situation périlleuse que vous avez engendrée, et à votre débrouillardise, votre inventivité à trouver une solution.
C’est votre capacité de résolution des problèmes qui est jaugée dans ce cas.
Lecture connexe Comment prendre la meilleure décision possible à chaque fois
Parlez-moi de vous
Attention danger ! On aime tous en général parler de soi, a priori le sujet que l’on connait le mieux. Pourtant dans le contexte d’un recrutement, la réponse est difficile car propre à chacun. Il n’est pas question de vous répandre en confidence sur votre cursus si génial soit-il.
Le meilleur moyen est d’en dégager des faits saillants – dont vous pouvez à juste titre être fier – et de les contextualiser par rapport au recrutement et à l’entreprise qui recrute. L’occasion de mettre en valeur vos meilleures réalisations dans la mesure où elles correspondent aux atouts que recherche le recruteur.
Lecture connexe Maîtriser l’art de dire du bien de vous sans paraître vantard
Parlez-moi de votre ancien patron
Attention terrain glissant. Le recruteur veut savoir quel type de relation vous entretenez avec votre hiérarchie, si vous êtes légitimiste, et possédez un minimum de recul et d’appréciation de votre patron direct. Cette question peut prendre la forme indirecte comme : qu’attendez-vous de votre futur patron ?
Bien sûr, la plus grande diplomatie s’impose, vous devez aussi éviter la langue de bois en précisant le type de management qui vous aide à bien travailler. Vous montrez ainsi la connaissance que vous avez de vous-même et une forme de maturité sociale.
Avez-vous connu des périodes sans emploi
Paradoxe des paradoxes, au moment où les cadres connaissent le chômage, le recruteur s’étonne toujours d’une période sans activité. Comme une suspicion difficile à contenir, de vous prendre pour un incompétent ou pour un profiteur de notre système de protection sociale. Autant anticiper la question en donnant des explications pour dissiper toute méfiance.
Cela ne sert à rien d’invoquer les vicissitudes du marché de l’emploi, tout le monde les connait, et surtout votre interlocuteur peut penser que vous imputez la responsabilité de votre sort professionnel aux circonstances plus qu’à votre libre-arbitre. Si cela est le cas, assumez ce passage, précisez que vous avez eu des entretiens, et les différentes raisons objectives (localisation, rémunération, contingences familiales…) pour lesquelles vous n’avez pas été retenu ou donné suite.
Lecture recommandée Comment présenter les périodes sans emploi dans votre CV
Votre non promotion dans une autre entreprise
Ne pas se voir été promu dans votre précédente entreprise laisse toujours un recruteur circonspect, il se demande si vous avez vraiment un potentiel d’évolution.
La meilleur réponse ? L’informer que cela a été votre choix, par exemple vous avez estimé ne pas pouvoir alors prendre des responsabilités, vous ne vous sentiez pas prêt, ou vous ne vouliez pas donner cette orientation à votre carrière, ce qui démontre votre sens des responsabilités et votre détermination. Cela justifie aussi votre démarche de trouver un emploi avec plus de responsabilités en cohérence avec vos aspirations, et si vous proposez comme références votre ancien hiérarchique, vous éliminerez ces appréhensions.
lecture recommandée Quand votre rétrogradation devient une bonne nouvelle
Votre plus grande fierté
La pire erreur est de répondre avec une réalisation de votre vie personnelle. Restez dans le cadre professionnel. L’autre erreur consiste à indiquer que ce fut le jour où votre patron vous a félicité devant toute l’équipe. C’est bien, mais ce serait mieux de lui dire que c’est le résultat obtenu qui a justifié ces félicitations.
A la vanité préférez la fierté du travail accompli et de la performance atteinte. Et si vous le pouvez, communiquez avec enthousiasme des détails chiffrés sur vos réalisations particulièrement parlantes en cohérence avec le poste à pourvoir.
Recruteurs et employeurs posent souvent des questions sur votre comportement dans vos expériences passées. Si certaines demeurent classiques dans leur formulation, les réponses restent toujours délicates. Comme vous ne pouvez pas toutes les prévoir, vous pouvez vous préparer en vous familiarisant avec les thèmes.
Parlez-moi de votre plus grande faiblesse
La réponse à ce type de question n’est jamais aisée, personne n’est parfait, il y a toujours certains aspects de votre comportement que vous pouvez améliorer. Pourtant, il est prudent de fournir des informations qui ne pénalisent pas votre candidature.
C’est certainement un piège, le meilleur moyen de vous en sortir, c’est de parler de vous avec sincérité, de faire passer le message que vous en êtes conscient de cette faiblesse, sur laquelle vous travaillez pour vous améliorer ou en minimiser les conséquences.
Comment gérez-vous votre stress?
Le recruteur veut savoir si vous savez gérer plusieurs priorités et projets en même temps.
a meilleure réponse consiste à reconnaître le stress comme partie intégrante de la vie et à expliquer qu’à la lumière des situations tendues que vous avez déjà traversées, vous vous sentez prêt à le gérer de manière équilibrée.
Lecture connexe Comment tuer votre stress en 51 coups de grâce
Quelle mauvaise décision avez-vous prise?
L’interviewer s’intéresse moins à la teneur de la décision qu’à votre façon de gérer la situation périlleuse que vous avez engendrée, et à votre débrouillardise, votre inventivité à trouver une solution.
C’est votre capacité de résolution des problèmes qui est jaugée dans ce cas.
Lecture connexe Comment prendre la meilleure décision possible à chaque fois
Parlez-moi de vous
Attention danger ! On aime tous en général parler de soi, a priori le sujet que l’on connait le mieux. Pourtant dans le contexte d’un recrutement, la réponse est difficile car propre à chacun. Il n’est pas question de vous répandre en confidence sur votre cursus si génial soit-il.
Le meilleur moyen est d’en dégager des faits saillants – dont vous pouvez à juste titre être fier – et de les contextualiser par rapport au recrutement et à l’entreprise qui recrute. L’occasion de mettre en valeur vos meilleures réalisations dans la mesure où elles correspondent aux atouts que recherche le recruteur.
Lecture connexe Maîtriser l’art de dire du bien de vous sans paraître vantard
Parlez-moi de votre ancien patron
Attention terrain glissant. Le recruteur veut savoir quel type de relation vous entretenez avec votre hiérarchie, si vous êtes légitimiste, et possédez un minimum de recul et d’appréciation de votre patron direct. Cette question peut prendre la forme indirecte comme : qu’attendez-vous de votre futur patron ?
Bien sûr, la plus grande diplomatie s’impose, vous devez aussi éviter la langue de bois en précisant le type de management qui vous aide à bien travailler. Vous montrez ainsi la connaissance que vous avez de vous-même et une forme de maturité sociale.
Avez-vous connu des périodes sans emploi
Paradoxe des paradoxes, au moment où les cadres connaissent le chômage, le recruteur s’étonne toujours d’une période sans activité. Comme une suspicion difficile à contenir, de vous prendre pour un incompétent ou pour un profiteur de notre système de protection sociale. Autant anticiper la question en donnant des explications pour dissiper toute méfiance.
Cela ne sert à rien d’invoquer les vicissitudes du marché de l’emploi, tout le monde les connait, et surtout votre interlocuteur peut penser que vous imputez la responsabilité de votre sort professionnel aux circonstances plus qu’à votre libre-arbitre. Si cela est le cas, assumez ce passage, précisez que vous avez eu des entretiens, et les différentes raisons objectives (localisation, rémunération, contingences familiales…) pour lesquelles vous n’avez pas été retenu ou donné suite.
Votre non promotion dans une autre entreprise
Ne pas se voir été promu dans votre précédente entreprise laisse toujours un recruteur circonspect, il se demande si vous avez vraiment un potentiel d’évolution.
La meilleur réponse ? L’informer que cela a été votre choix, par exemple vous avez estimé ne pas pouvoir alors prendre des responsabilités, vous ne vous sentiez pas prêt, ou vous ne vouliez pas donner cette orientation à votre carrière, ce qui démontre votre sens des responsabilités et votre détermination. Cela justifie aussi votre démarche de trouver un emploi avec plus de responsabilités en cohérence avec vos aspirations, et si vous proposez comme références votre ancien hiérarchique, vous éliminerez ces appréhensions.
Votre plus grande fierté
La pire erreur est de répondre avec une réalisation de votre vie personnelle. Restez dans le cadre professionnel. L’autre erreur consiste à indiquer que ce fut le jour où votre patron vous a félicité devant toute l’équipe. C’est bien, mais ce serait mieux de lui dire que c’est le résultat obtenu qui a justifié ces félicitations.
A la vanité préférez la fierté du travail accompli et de la performance atteinte. Et si vous le pouvez, communiquez avec enthousiasme des détails chiffrés sur vos réalisations particulièrement parlantes en cohérence avec le poste à pourvoir.