Le silence, une arme redoutable

Le silence est un excellent outil de négociation, le saviez-vous ?

Par exemple, noter le salaire que le recruteur vient de vous annoncer sans prononcer un mot mais en fronçant les sourcils, ou simplement marquer un petit étonnement silencieux, peut s’avérer très efficace. But de la manœuvre : amener le doute dans son esprit, qu’il se dise « ce n’est vraiment pas assez ». Bien entendu, cela doit durer 8 à 10 secondes seulement. Si votre interlocuteur ne flanche pas (n’oublions pas que vous avez affaire à un pro et qu’il doit connaître ce genre de techniques), vous devez rompre le silence. En le questionnant sur les avantages par exemple.Parfois, il faut aussi savoir lire entre les lignes. Un recruteur qui vous amène de façon anodine sur le terrain du chômage – que vous subissez depuis bientôt un an – juste avant d’embrayer sur le salaire, vous « mène à la cave » pour étouffer vos prétentions dans l’œuf. C’est sournois, mais très efficace : on vous remémore la pénibilité de votre situation, et à quel point vous devez en sortir. Ou plutôt à quel prix...