Comment communiquer pour que l’on ne vous oublie pas

1 – Ecoutez, écoutez et écoutez
Un grand patron explique son influence sur ses équipes et ses partenaires, qui le considèrent comme un grand débatteur, par sa capacité à savoir écouter. Dans de nombreux échanges, mieux vaut se taire pour mieux recevoir les messages de l’autre, éviter d’interrompre ou de répondre dans la précipitation et en profiter pour analyser et retraiter ce que vous avez entendu.


2 – Utilisez le langage corporel approprié
Votre posture et vos mouvements sont plus révélateurs et expressifs que vos paroles. Étudiez-vous dans un miroir et apprenez le langage du corps, celui qui fait bonne impression, et celui qui trahit l’ennui, le désaccord et le dédain.
Les plus classiques : les bras croisés = je n’achète pas ça ou je ne suis pas d’accord ; le regard fuyant = je ne suis pas intéressé et la bougeotte = vous m’ennuyez.


3 – Communiquez toujours avec politesse
La politesse n’est pas passée de mode, même si elle est moins respectée, vos interlocuteurs l’apprécieront. « S’il vous plaît » et « merci » doivent émailler votre discours. Usez de superlatifs, montrez votre respect, votre préoccupation de l’autre marque les esprits d’une manière agréable et facilement mémorisée.


4 – Parlez au cœur plus qu’au cerveau
La sincérité ne se simule pas facilement, mieux vaut la ressentir pour bien la transmettre. La mettre en avant, l’afficher dans vos propos vous permet de créer un climat de confiance, utilisez des mots comme « J’aime ce que vous dites » vous fait parler au cœur plutôt qu’à la raison. Ainsi pouvez-vous vous adapter au cœur de chacun, à sa sensibilité, ce qui vous évite le discours unique et répétitif.


5 – Accompagnez votre voix de sourires
Le sourire se détecte dans votre attitude et votre voix, et déclencherait une activité mesurable dans la zone du bonheur de votre cerveau. Un sourire rend heureux, transforme votre voix et impacte l’interlocuteur. Le sourire est l’un des instruments les plus puissants de votre communication, il calme le craintif, apaise l’énervé, suscite la sympathie, détend le résistant et inspire la confiance.


6 – Choisissez le bon tempo
Mieux vaut trouver le bon tempo de votre conversation. La communication est un art, vous devez sentir ce qui s’impose selon la situation, parler trop peut donner une impression de précipitation ou au contraire d’énergie et de détermination, le discours trop lent peut traduire un manque d’intérêt pour le sujet ou de confiance en soi. Parler trop lentement peut ennuyer votre interlocuteur, trahir une hésitation ou un manque de préparation. La bonne vitesse témoigne d’une harmonie avec la situation. A vous de faire varier le tempo pour empêcher la monotonie.


7 – Visualisez votre réussite
Vous voulez dégager une attitude positive et la confiance en soi, vous devez vous y préparer mentalement. Essayez de vous imaginer dans un contexte organisé et productif. Visualisez votre objectif. Si vous essayez de satisfaire un client, projetez dans votre esprit de lui offrir un service parfait. Dans vos relations avec les collègues, imaginez-vous dans une interaction faite de respect et coopération.


8 – Préparez-vous pour neutraliser la peur
Vous marquerez vos interlocuteurs si vous êtes sûr de vous. Plus vous vous préparez, plus vous diminuez votre anxiété. Entraînez-vous s’il le faut, répétez autant le fond de votre discours que vos attitudes, pour pouvoir mieux les oublier le moment venu et laisser place à la spontanéité qui ajoutera des accents de sincérité à votre communication.

9 – Créez votre histoire personnelle de connexion
Une « histoire personnelle de connexion » est une histoire ou une anecdote personnelle, qui illustre qui vous êtes et ce que vous faites d’une manière divertissante. Chaque fois que vous rencontrez quelqu’un, il vous est facile de vous présenter sans réfléchir. Sa répétition marquera les esprits, si elle est amusante pour être mémorisée, située dans l’espace (par exemple à Paris ou à Londres…) et le temps (en hiver, il y a x années…), comporte une progression et une cohérence entre les événements, cite des personnes qui s’identifient à elle, et se termine par une phrase synthèse qui vous caractérise et vous identifie.